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Lion Ailé
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Lion Ailé

VIP-Blog de animalsworld
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  • Créé le : 01/11/2009 11:01
    Modifié : 15/08/2010 18:15

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    Le Chamois

    03/11/2009 14:10

    Le Chamois


    Le chamois (Rupicapra rupicapra) est une espèce de mammifère de la famille des Bovidés et de la sous-famille des Caprinés. Il vit dans les zones rocheuses, les forêts et pâturages des Alpes, des Vosges, du Jura, de l'Auvergne, des Carpates et de l'Asie mineure.
    L'isard, une espèce voisine appartenant au même genre rupicapra, vit dans les Pyrénées et les Apennins.

    Ce sont les plus petits représentants des Caprinés (dont les Mouflons et Bouquetins). Ils mesurent en général pour les mâles adultes entre 125 et 135 centimères du museau à la queue, entre 75 et 85 centimètres de haut au garrot. Il a des cornes d'environ 27 centimètres pour le mâle. Le poids est compris entre 22 et 62 kilogrammes. Les femelles leur sont presque toujours inférieures en poids et en taille. Les animaux ont un poids maximum en automne, alors qu’ils ont accumulé des réserves durant l’été. À la fin de l’hiver, le poids des chamois peut diminuer de moitié, et au début du printemps ils épuisent leurs réserves.

    Les chamois peuvent vivre jusqu’à 25 ans, mais peu dépassent 15 ou 16 ans. À partir de 10 ans commence la sénescence ou vieillesse. Leur poids diminue et cela jusqu'à leur mort. Les poils ne sont plus autant colorés, ils arborent une teinte grisâtre. Les animaux dès 10-12 ans débutent leur sénescence, alors augmente également le taux de mortalité qui croit encore entre 14 et 15 ans. Le facteur le plus déterminant est l’usure des dents, car il conditionne la prise de nourriture, ainsi peu d’animaux peuvent dépasser 21-22 ans. Comme chez les humains, les femelles ont une plus grande espérance de vie. Les cabris ont entre 50 et 70 % d’espérance de vie en hiver et d’environ 90 % en été.

    Les chamois se distinguent aisément par leurs petites cornes d’un noir ébène qui contrairement aux cervidés sont conservées en permanence jusqu’à la fin de leur vie. De plus les femelles et les mâles les ont dès le plus jeune âge. Les cornes poussent dès la naissance, elles sont visibles dès le deuxième mois. L’accroissement de la gaine est maximum lors de la deuxième année de vie. Dès la sixième année, les cornes ne poussent plus que de 1 à 3 millimètres par an. Elles mesurent environ 15 centimètres pour 70 grammes (étuis seulement – contre 3 à 6 kilogrammes pour le bouquetin) mâles et femelles confondus. Elles poussent tout d’abord verticalement, puis, elles s’infléchissent vers l’arrière pour former le crochet. Les cornes sont composées de deux éléments principaux : l’étui corné et la cheville osseuse. Cette dernière fait partie de l’os frontal. C’est elle qui est responsable de la croissance des cornes grâce à un tissu chorio-épidermiques. L’étui corné ou gaine quant à lui est composé de cellule épidermiques mortes et kératinisées (substance riche en soufre et fondamentale des poils, ongles, plumes, et cornes). Sur l’étui corné, nous pouvons distinguer deux types de reliefs : des annelures de parures (rarement sur tout le tour), et des anneaux d’âges (tour complet et plus marqué). Les annelures de parures sont des protubérances plus ou moins marquées, à ne pas confondre avec les anneaux d’âge qui sont dus à un arrêt hivernal de la croissance des cornes. L’arrêt de la kératogenèse est due à une nourriture moins abondante et moins riches en minéraux.

    La fourrure du chamois se compose de deux sortes de poils : les poils plus épais et longs de jarre et le duvet. Les poils de jarre (2 à 4 centimètres) forment l’essentiel du pelage, vient ensuite près du corps le duvet qui forme une couche laineuse protégeant l’animal contre le froid en hiver. Sur l’échine, les chamois mâle portent une crinière, communément appelée « barbe », qui peut mesurer jusqu’à 30 centimètres lors du rut, alors qu’en été elle ne fait plus que 5 à 7 centimètres. Grâce à un muscle horripilateur les poils de la crinière peuvent se dresser verticalement. La couleur du pelage varie selon les saisons : plus foncé en hiver que lors de la saison chaude, il correspondrait à un besoin d’économie d’énergie, chacun sait que le noir retient mieux l’énergie du rayonnement solaire. Il existe également des cas de mélanisme et d’albinisme qui présentent des animaux noirs ou blancs tout au long de l’année.

    Les sabots sont constitués de deux doigts de pied qui peuvent s’écarter pour mieux adhérer aux rochers. Le pied des chamois comporte également une cloison interdigitale recouverte de poils qui lui évite de trop s’enfoncer dans la neige et qui fait office de raquettes.

    Ils aiment les plantes herbacées qu’ils trouvent dans leurs biotopes. Grâce à un étalement de la germination dans le temps, la nourriture est disponible longtemps. Elle est très riche en matière nutritive, de plus ils ne consomment parfois qu’une partie de la plante. Il mange principalement les graminées et les fleurs telles l’iris, les jonquilles, et les gentianes. En été, les légumineuses (trèfles des Alpes) constituent le plat principal des chamois. Il est à noter que le D. grandiflorum est nommé par les Allemands Gemsengras ou « herbe à chamois ». Quelques fois, ils peuvent aussi manger du feuillage, des arbustes, voir des baies.
    Leur nourriture est disponible en forêt, ou sur les versants escarpés et ils n'hésitent pas à descendre à la limite des neiges en hiver. Il leur faut parfois gratter la neige pour libérer quelques herbes. Genévrier, serpolet, bruyère, houx, if et lierres sont les mets des chamois en hiver. En cas de pénurie, il y a encore le rhododendron très rêche et coriace, ou même l’écorce des arbres. Toutefois, il s'est avéré que l'ingestion par le chamois de certains fruits à coques ou à peau dont il n'avait pas l'habitude crée chez le mâle dominant des réactions de types comportementales tout à fait inattendue : diminution du pelage, modification du timbre vocal et dans certains cas du Jura agression par charage des promeneurs. Il convient donc de ne pas jeter dans la nature des fruits, reste de fruits ou déchets qui ne se trouverait pas naturellement dans l'habitat du chamois, exemple : datte, banane, ananas...
    Comme tous les ruminants, nos chamois ont une nécessité physiologique de manger du sel (principalement au printemps). Ils le trouvent dans des salines naturelles, mais ne dédaignent pas les pierres à sel des bergers. Le sel peut atténuer les troubles dus au changement rapide de régime alimentaire au printemps ou peut-être pallie-t-il une carence en sels minéraux suite à l’hiver.
    Les chamois ne boivent presque jamais d’eau. Ils la trouvent en grande quantité dans les plantes qu’ils ingurgitent. Quelques fois à la fin des poursuites du rut ou en été par grande chaleur, les boucs mangent de la neige. Les chamois évitent d’instinct les zones exposées au soleil, ce qui réduit les pertes en eau, et leur permet de trouver leurs plantes préférées.

    On croit souvent que les chamois se cantonnent à la haute montagne, ce qui est faux. Dans les Alpes, ils sont en fait repoussés par l'homme à l'étage alpin. L'altitude qu'ils affectionnent le plus est la zone des forêts et la partie inférieure des zones pastorales, entre 800 et 2 300 mètres. Plus haut, ils sont limités par la présence plus rare des pelouses alpines, inexistantes au-dessus de 3 000 mètres : il ne faut pas oublier qu'il s'agit d'herbivores. L'absence d'herbe ne les empêche pas d'effectuer des incursions à haute altitude : on en a repéré à plus de 4 750 mètres, juste sous le sommet du Mont Blanc. Vers le bas, ils sont limités principalement par l'homme et ses constructions. En l'absence de celui-ci, il peut s'établir à des altitudes extrêmement basses, comme dans le Jura ou dans les Vosges du Sud, jusque vers 600 mètres.
    Le chamois peut vivre dans une grande diversité de climats, avec des moyennes de températures hivernales de -10 °C et des maximums estivaux de 25 °C ; les précipitations s'échelonnent de moins de 1000 à plus de 3 000 millimètres annuels. Des populations de Nouvelle-Zélande peuvent essuyer des pointes de 8 500 millimètres par an dans certains secteurs. Les chamois sont très bien protégés du froid par leur épaisse fourrure hivernale : une température de -25 °C les laisse parfaitement indifférents. Par contre, on observe qu'ils fréquentent les ubacs et autres zones relativement ombragées. On pourrait en déduire qu'ils n'aiment pas la chaleur. Mais en fait, ce comportement sert à limiter les pertes d'eau. Ils ne boivent en effet qu'exceptionnellement, se contentant de l'eau de rosée déposée sur l'herbe, ou d’un peu de neige. Des analyses alimentaires tendent à confirmer cette hypothèse. Si température et précipitations ne semblent pas gêner le chamois outre mesure, il en va autrement de la neige, surtout si elle est abondante, car elle les contraint à des efforts accrus alors que la nourriture se fait rare. Bien que le climat ne soit pas déterminant dans l'installation dans une région, il influence fortement ses habitudes et sa manière d'utiliser l'espace.
    Tous les habitats de chamois, sans exceptions, comprennent au moins un secteur forestier, qui leur offre gîte, couvert et protection. Contrairement à une idée reçue, certains chamois vivent toute l'année dans la forêt (populations sylvicoles), contrairement aux populations rupicoles, qui passent leur étés et automnes plus haut que celle-ci.

    • Au printemps les chamois commencent à quitter la forêt qui les a protégés pendant l'hiver, et repartent plus haut en quête des premières touffes d'herbe. C'est aussi vers cette époque qu'a lieu la mue printanière : qu'ils garderont un peu plus de 3 mois. Des lambeaux de toison pendent encore, donnant l'impression qu'ils sont atteints d'une maladie. On peut trouver des lieux semés de poils, où se sont grattés les chamois : cette mue leur donne des démangeaisons.
    • A la fin mai - début juin a lieu la mise à bas. Après moins d'une heure, les chevreaux peuvent se lever, et après une a deux semaines ils intègrent la harde, parfaitement capables de la suivre. C'est aussi à cette époque que sont « sevrés » les éterles et éterlous de l'année précédente.
    • En été, les chamois bénéficient d'une nourriture abondante, et ils en profitent pour constituer des réserves de graisse qui leur permettront de passer l'hiver.
    • Vers la fin de l'été, début de l’automne a lieu la seconde mue, peu spectaculaire : ils perdent leur pelage d'été, et de nouveaux poils poussent, assombrissant progressivement le pelage d'été; puis de nouveaux poils poussent, plus longs et épais, rendant le pelage presque noir, offrant ainsi une protection excellente contre le froid. Ce pelage est porté pendant presque huit mois (septembre - avril).
    • C'est en automne qu'a lieu la période du rut.
    • En hiver, la nourriture est rare, et la mortalité est maximale, par ailleurs, elle est corrélée avec l'épaisseur de la couche de neige. Les chamois sont réduits à manger les arbustes, et les quelques herbes qui dépassent du manteau neigeux.

    Les chamois se regroupent par bandes appelées hardes. Une harde se compose du mâle appelé bouc, vivant en solitaire de juin à octobre. Durant la période des amours – le rut – dès le mois d’octobre, il se met dans tous ses états et devient très agressif envers les autres chamois. Il peut aller jusqu’à charger un homme en le confondant avec un chamois, l’évitant lorsqu’il se rend compte de sa méprise.
    Dans le groupe, on trouve également la femelle, appelée chèvre. Au mois de juin, elle quitte la harde pour aller s’isoler sur d’étroites falaises herbeuses et mettre au monde un cabri qu’elle élèvera jusqu’à l’âge d’un an.
    Le cabri est aussi appelé chevreau. Il ne quitte jamais sa mère et lorsque cela se produit, la chèvre le rappelle auprès d’elle par un bêlement sourd et rauque. Si c’est lui qui la perd, il émet un chuintement bêlé auquel elle répond. Les cabris sont très joueurs, ils se poursuivent, font des cabrioles, glissent sur les névés. Après 20 jours des bosses annoncent l’arrivée des cornes. Un cabri ne peut se passer de sa mère qu’après quatre mois, sinon il risque la mort, à moins de se faire adopter par une autre femelle. Mais, l’adoption est un phénomène très rare chez les chamois.
    L’éterlou qui est un chevreau mâle d’une année vit encore avec sa mère, tout comme l’éterle, la femelle d’un an.
    La dernière bête composant la harde est la bréhaigne, celle-ci est une vieille femelle stérile.
    Elle peut être constituée d’une centaine de chamois mais également de quelques têtes. Sa composition ne change pas de juillet à octobre où l’on trouve des mères escortées de leur chevreau, leur éterle ou éterlou, ainsi que des femelles stériles, des jeunes boucs et parfois de vieux boucs. Les boucs adultes ont quitté la harde et vivent en solitaires ou par groupe de deux ou trois du printemps au mois d’octobre quand débute la saison des amours.
    C’est la vieille femelle stérile, la bréhaigne, qui mène le groupe. Dans les couloirs d’avalanches ou les passages délicats, c’est elle qui passe la première et les autres suivent un par un. Étant stérile, la perte est moins grave en cas d’accident.
    Lorsque la chèvre met bas, vers le premier juin, elle chasse l’éterlou qui l’accompagne depuis sa naissance et s’isole à son tour de la harde. L’été suivant, le petit est débrouillard mais il rejoindra tout de même à la harde avec sa mère.
    La harde est très bien organisée, c’est pour cela que lors d’une attaque l’ordre est maintenu. Elle peut changer de direction avec la précision impeccable d’un escadron.

    Il est possible que le rut soit déclenché par le raccourcissement de la durée du jour. Cette réduction photopériode provoquerait une stimulation hormonale qui engendrerait la formation de spermatozoïdes chez le mâle et d’ovules chez la femelle.
    Le rut a lieu dès la fin du mois d’octobre et jusqu’au mois de décembre. Les boucs, isolés durant la belle saison, rejoignent les femelles. À cette époque, ils frottent leurs cornes contre les arbres, buissons et rochers, afin de marquer leur territoire d’une forte odeur musquée, provenant d’un liquide contenu dans deux glandes hormonales, situées à la base de leurs cornes. Cette odeur permet d’alerter les femelles mais aussi de mettre en garde les autres concurrents.
    Les femelles ne provoquent jamais les mâles. Elles restent entre elles avec leur petit. Ce qui change de leurs habitudes est le fait d’uriner plus fréquemment et de laisser une odeur qui permettra au mâle de savoir quel est leur degré de réceptivité.
    Les mâles adultes sont très vigilants durant cette période, ils observent l’attitude de leur congénères, mangent à la sauvette et sont de plus en plus agressifs.
    Pour marquer leur territoire, ils utilisent leurs les glandes rétrocornales ou alors, ils s’aspergent de leur urine en secouant leur flanc avec vigueur.
    Si un jeune mâle arrive vers lui, le bouc adulte se contente de l’attendre sur place ou avance gentiment en hérissant sa barbe, marque les végétaux qu’il rencontre, puis le jeune s’enfuit. Avant la fuite, il se sera soumis par son état qui se reconnaît facilement : il fléchit les membres, baisse la tête, s’approche latéralement du dominant jusqu’à le toucher de son museau. Il arrive même qu’il se mette à uriner comme une femelle.
    Lorsque deux adultes de même stature se rencontrent, ils se battent. Ils se lancent dans des poursuites infernales, s’entrechoquent les cornes et parfois même se frappent sous le ventre pour se pousser dans le vide.

    Le temps de gestation est de 24 à 25 semaines, environ 170 jours et la mise bas à lieu en fin mai, début juin. La femelle n’a qu’un chevreau à la fois les jumeaux sont rares. À cette époque, la mère se sépare de son chevreau de l’année précédente. Pour cette séparation, elle doit parfois employer ses cornes car il ne comprend pas pourquoi son départ est désiré. La femelle libérée s’isole pour mettre bas.
    La mise bas est très rapide. Dès que cela est fait, la mère allaite et lèche le nouveau-né jusqu’à ce qu’il soit complètement sec. Généralement elle recherche un endroit difficile d’accès pour assurer sa tranquillité. Mais il arrive que l’accouchement se déclare prématurément, dans ce cas là, elle risque de mettre bas dans un endroit très dégagé ce qui peut être un danger pour le chevreau vis-à-vis des prédateurs.
    A sa naissance, le jeune chamois mesure environ 50 cm de longueur et 35 cm au garrot ; son poids est de 2 à 2,7 kg. Après quelques heures, il est déjà capable de se tenir debout. Une semaine après, les deux rejoignent le troupeau. Assez rapidement le petit se met à jouer avec les autres de la harde.
    Le lait est extrêmement nourrissant et permet au nouveau-né de prendre une centaine de grammes par jour en moyenne. Après deux mois il pèse entre 9 et 10 kilogrammes et broute déjà. À partir de 3 mois, la mère ne voudra plus l’allaiter, mais il sera complètement sevré à la période du rut qui suivra. Il aura alors atteint la moitié du poids d’un adulte. Les orphelins ne sont jamais adoptés par une femelle ayant déjà un petit et il est rare qu’une femelle adopte un chevreau. La plupart du temps, ceux-ci sont condamnés à disparaître.

    Les Prédateurs des chamois:

    L’aigle royal est l’un des plus grands prédateurs du chamois. Il attaque rarement les adultes, lesquels savent se défendre avec leur cornes, mais s’ils se trouvent en position délicate, il n’hésite pas à le précipiter dans le vide. Les handicapés, les blessés ou ceux en mauvaise santé sont plus fréquemment attaqués, tandis que les nouveau-nés sont des proies de luxe. L’aigle n’hésite pas à s’y attaquer, même si le petit cabri a un poids à la limite de sa capacité de transport (3 à 6 kilogrammes), ce qui peut le contraindre à se poser et à peut-être laisser échapper sa proie. Beaucoup d’attaques se soldent par des échecs, et donc l’impact de ce prédateur sur les populations est mal connu.

    Le renard peut également poser problème aux chamois affaiblis, malades, ou aux nouveau-nés. Les chamois en bonne santé ne sont que peu inquiétés par cet animal, et peuvent même le chasser s’il s’approche trop près.

    L’ours brun, dans les régions qu’il habite encore, est un grand chasseur de chamois. Il est capable de les rejoindre à la course pour les dévorer. Cependant, du fait de sa quasi-disparition, il ne menace que rarement des chamois en Europe de l'ouest.

    Compte tenu de sa densité, le chamois est la proie principale du loup dans les Alpes françaises particulièrement en hiver jusqu'au début du printemps. Cependant le pourcentage de prélèvement n'excède pas en moyenne 2%. Contrairement aux idées reçues le chamois échappe le plus souvent aux attaques du prédateur surtout s'il est en possession de tous ses moyens. Avec le bouquetin et à part les plus jeunes, les malades ou les plus vieux, c'est l'ongulé de montagne le moins sensible à la prédation du loup.

    Grâce à ses capacités de chasseur et à sa vitesse il peut s’attaquer à des chamois de tous âges et toutes tailles. Cet animal avait presque disparu au cours du siècle dernier, mais il est actuellement réintroduit en Suisse et recolonise naturellement les Alpes françaises.

    Le gypaète barbu récemment réintroduit dans les Alpes peut exceptionnellement avoir le même comportement que l'aigle royal. Les corvidés, tels que le grand corbeau surtout, peuvent harceler à l’occasion des animaux déjà malades et mourants, espérant accélérer leur chute et leur trépas.

    Les chutes de pierres dans les couloirs peuvent blesser ou tuer le chamois malchanceux. Il est à noter qu’une patte brisée ne signifie pas forcément la mort, car l’animal peut se montrer parfaitement capable de suivre la harde. Il peut également être blessé en chutant, en recevant un balle mal ajustée, au cours d’un combat, ou en entrant en collision avec des véhicules. Les malformations et intoxications peuvent également survenir, entraînant parfois la mort.
    L’hiver est la période la plus rude pour les chamois. Les mâles sortent du rut, et ont donc durement ponctionné leurs réserves. Les femelles doivent développer leur futur cabri, alors que la nourriture se fait rare et peu énergétique.
    De plus, les abondantes chutes de neige cachent l’herbe, forçant les animaux à de pénibles déblayages s’ils veulent trouver de la nourriture. La neige provoque également des avalanches, que les chamois ne parviennent pas toujours à éviter. La mortalité hivernale est d’ailleurs étroitement corrélée avec la hauteur de neige. Les jeunes de l’année y sont particulièrement sensible, et beaucoup ne survivent pas à leur premier hiver.





     
     

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