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Lion Ailé
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Lion Ailé

VIP-Blog de animalsworld
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  • Créé le : 01/11/2009 11:01
    Modifié : 15/08/2010 18:15

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    Les Rapaces

    05/11/2009 20:44

    Les Rapaces


    Les rapaces sont des oiseaux carnivores, au bec crochu et tranchant et possédant des serres. Ils ont généralement une vue remarquable, et pour certaines espèces ont, chose peu commune pour les oiseaux, un bon odorat. Leurs ressemblances sont de bons exemples de convergences évolutives.
    Les rapaces diurnes se déclinent en 5 familles, classé dans un, deux ou trois ordres selon les classifications :

    Les rapaces nocturnes forment l'ordre des Strigiformes et se divisent en 2 familles :

    Rapace est un emprunt au latin rapax, rapacis de rapere « emporter précipitamment ». Linné, initiateur de la classification des espèces a regroupé tout les rapaces dans le taxon de Accipitres, composé de la famille des rapaces diurnes de trois genres Vultur, Falcon et Gypaetos et de la famille des rapaces diurnes comportant un genre Strix. Les autres groupes décrit dans la sixième édition de son Systema Naturæ sont les Grallae c'est à dire les échassiers, les pics au sens large, les Anseres - groupe des espèces proches des oies et des canards - les Gallinae - espèces proches des faisans et de la poule domestique- , les Passeres ou passereaux. Ces groupes faisant miroir à ses six groupes de mammifères.

    Les noms vernaculaires leur ont été donnés soit en fonction de leur morphologie, soit en fonction de leurs cris, soit en fonction de leurs habitudes de vie, notamment alimentaires. Aussi pour la plupart, leurs noms vernaculaires ne correspondent pas à un taxon valide; les noms normalisés en revanche, lorsqu'ils ne se basent pas sur les noms vernaculaires, utilisent en principe les mêmes noms au sein du même taxon.

    Les appellations de rapaces les plus courantes sont :

    Les rapaces sont carnivores, charognards ou prédateurs que ce soit insectivores, pêcheurs, consommateurs d'oiseaux, de reptiles, de petits mammifères. Parmi les prédateurs, on retrouve l'aigle, le faucon et le hibou. Ils disposent de leurs serres pour saisir leurs proies. On les surnomme oiseaux de proie. Les autres, comme les vautours et les gypaètes, sont charognards, et se nourrissent de dépouilles d'animaux morts.
    En Europe, ce sont la Russie d’Europe (33 espèces nicheuses de rapaces diurnes et nocturnes) et l’Ukraine (29 espèces nicheuses) qui accueillent encore le plus grand nombre de rapaces nicheurs pour tout l'Ouest paléarctique.
    La France a également une grande responsabilité en matière de conservation de la nature pour ces espèces, car si de nombreuses espèces y ont fortement régressé ou ont localement disparu, la France métropolitaine accueille encore plus de 60 % des espèces de rapaces nicheurs en Europe (25 espèces sur 40, dont 23 nicheuses régulières), soit le plus grand nombre d'espèces nicheuses d'Europe de l’Ouest après l’Espagne, qui en compte elle 26 espèces.
    75 % des rapaces diurnes d’Europe occidentale se reproduisent sur le territoire français.
    Sur 23 espèces de nicheurs réguliers en France métropolitaine, sept sont considérées comme très rares (moins de cent couples) et quatre n’excèdent pas 2 000 couples.
    286 000 à 392 000 couples reproducteurs, soit 21 % des effectifs de rapaces ouest-européens étaient estimés présents (par l'IFEN), mais l'essentiel de ces populations est fourni par deux espèces seulement : la Buse variable qui constitue 43 % du total des effectifs de rapaces et le Faucon crécerelle (25 %).
    La France métropolitaine était au début des années 2000 au 1er ou 2e rang d’abondance en Europe de l’Ouest pour 50 % des espèces de rapaces qu'elle abrite. 13 espèces y constituent elles seules plus de 10 % des effectifs européens. Les populations françaises du busard Saint-Martin et du milan noir y sont rares, mais représentent plus de 50 % des populations d’Europe de l’Ouest. Les régions Auvergne, Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte d’Azur et Midi-Pyrénées, grâce à des paysages variés, un climat favorable et un bon degré de naturalité du territoire (pour l'arrière-pays au moins) comptent parmi celles où les rapaces nicheurs sont les plus abondants.
    La France d'outre-mer
    est également responsable de la protection d'un très important patrimoine écologique, parmi les plus riches du monde, incluant une importante faune rapace, notamment en Guyane (80 % des rapaces connus et encore présents dans les DOM-TOM au début des années 2000). Près de 40 % de ces espèces sont rares ou localisées voire endémiques. L’autour à ventre blanc (plus de 2 500 couples) en Nouvelle-Calédonie y est endémique, comme l'est le busard de la Réunion sur l'Île de la Réunion ou l’épervier de Frances à Mayotte.

    Les rapaces en tant que prédateurs supérieurs sont très sensibles à la présence et aux variations d’abondance des proies ou de leurs cadavres (dans le cas des rapaces charognards). Parce qu'ils sont, dans le réseau trophique, situés au sommet de la « pyramide alimentaire », ils sont également sensibles aux taux de polluants ou contaminants bioaccumulés par leurs proies. Les pesticides et métaux lourds sont des causes importantes de disparition ou régression de nombreuses espèces de rapaces. Pour ces raisons, ils sont considérés comme de bons bio-indicateurs de l’état de leur environnement et de son évolution.
    Dans une nature préservée, le nombre d'individus présents sur un territoire et la variété en espèces dépendent du nombre de proies disponibles. Mais hormis dans les forêts primaires africaines et quelques endroits relativement épargnés par les pollutions, le nombre de rapaces par hectare est également de plus en plus contrôlé par le degré de contamination de leurs proies ; la contamination par le plomb issu du plomb de chasse est ainsi la première cause de disparition du Condor de Californie et reste une cause importante de saturnisme aviaire pour l'aigle. D'autres "puits écologiques" peuvent affecter les populations, en particulier les lignes à haute tension et le roadkill qui sont des causes significatives et importantes de mortalité ou blessures graves de rapaces. Le phénomène dit de pollution lumineuse pourrait également affecter certaines espèces, nocturnes notamment.
    Les rapaces n'influent sur le nombre de proies disponible que s'il y a prolifération de ces dernières sur un long terme. La diminution des proies est en fait toujours liée à d'autres facteurs, comme par exemple l'urbanisation, la périurbanisation, la fragmentation écologique du territoire de l'aigle ou diverses formes de pollution. Quand la quantité de proies diminue, le nombre de rapaces diminue, ou l'espèce disparaît localement. Mais elle peut aussi disparaître à cause de la pollution, alors que ses proies sont encore présentes. Ces dernières peuvent alors pulluler et plus facilement véhiculer certaines microbes ou parasites (ex. : tiques véhiculant la maladie de Lyme, échinocoque...). C'est pourquoi les rapaces sont considérés par les scientifiques comme des espèces utiles, à protéger, et de très bons indicateurs biologiques de la qualité des milieux où ils vivent ou devraient vivre.

    Le système digestif des rapaces ne leur permet pas de digérer la totalité du corps des animaux qu'ils ingèrent, sauf celui du Gypaète barbu, ce qui explique que presque tous les rapaces rejettent par la bouche des restes sous forme de pelotes de réjection qui contiennent les poils, les os ou la chitine de leurs proies.
    Les pelotes sont les traces les plus simples à examiner pour les ornithologues. Elles permettent aux spécialistes d'identifier l'espèce qui l'a rejetée ainsi que les espèces consommées. Ces pelotes prouvent par exemple que les milans ne mangent pas les perdrix et que les chouettes mangent essentiellement des petits rongeurs mais aussi des insectes. L'étude des fientes et pelotes permet de connaître précisément les régimes alimentaires et leurs variations annuelles, et aussi de détecter certains parasites ou microbes, mais ces études sont plus difficiles à mener.

    Records chez les Rapaces:

    L'Aigle royal est un rapace diurne qui mesure de 80 cm à 90 cm de long pour les mâles et de 90 à 100 cm de long pour les femelles. L'envergure de ses ailes, larges et arrondies en V, est d'environ 190 cm à 220 cm pour les mâles et de 220 cm à 250 cm pour les femelles. Il pèse de 3,5 kg à 5 kg pour les mâles et de 6 kg à 7,5 kg pour les femelles.

    La Chouette Pêcheuse de Pel  atteint 1,60 m d'envergure et  pèse plus de 2 kg.

    Harfang des neiges: Son  envergure est de 170 à 177 cm pour les femelles adultes et de 160 à 170 cm pour les mâles adultes. Leur poids varie de 1 à 2,5 kg.

    Les Circaètes ont une silhouette comparable à celle d'une Buse variable, avec une envergure plus grande (1,70 à 1,85 m), un poids moyen de 1,5 à 2,2 Kg.

    Condor de Californie: 2,90 mètres d'envergure.

    Condor des Andes: Son envergure peut atteindre 3,50 mètres. C'est le plus grand de tous les Rapaces.

    Hibou grand-duc appelé aussi Grand-duc d'Europe fait jusqu'a 160 à 180 cm d'envergure.

    Le Gypaète barbu est la seule espèce du genre Gypaetus. Il appartient à l'ordre des Accipitriformes et à la famille des Accipitridés. Son envergure varie de 245 à 285 cm pour un poids de 5 à 6 kg.

    La Harpie féroce atteint jusqu'à 2m d'envergure.

    Le Milan royal: 175 à 195 cm d'envergure.

    Le Percnoptère (Neophron percnopterus), appelé aussi percnoptère d'Égypte, est un vautour de l'ancien Monde et que l'on trouve en Afrique autour du Sahara (Maghreb et sud saharien), dans le sud de l'Europe (Espagne, Italie, Grèce, bassin de la mer Noire et sud de la France), et en Asie de la Turquie jusqu'à l'Inde.Sa taille est de 58 à 78 cm, avec une envergure de 150 à 180 cm, pour un poids 1,5 à 2 kg, en fait le plus petit vautour de l'ancien Monde.

    Les Pygargues à tête blanche les plus imposants se trouvent en Alaska, où les plus grands pèsent plus de 7,5 kilogrammes pour une envergure de plus de 2,4 mètres.

    Le vautour fauve: Le poids moyen d'un vautour fauve est de 8 kilos et son envergure maximale de 2,65 mètres. Il vit de 25 à 50 ans.

    Le vautour oricou: Avec une envergure moyenne de 2m70 mais pouvant atteindre les 3 mètres et un poids dépassant souvent les 11 kilos, l'oricou est le plus grand des 14 autres espèces de vautour.

    Le Rapace qui bat tout les redors d'envergure:

    Argentavis (du latin : oiseau-argenté magnifique) est une espèce d'oiseau éteinte ayant vécu en Amérique du Sud au Miocène, il y a environ 10 Ma. Son envergure était de 7 mètres, ce qui en fait le plus grand oiseau de tous les temps. Il ressemblait à un condor, cependant Argentavis était plus étroitement apparenté aux cigognes qu'aux oiseaux de proie. Il proviendrait d'ailleurs de la même branche que les cigognes, se séparant d’elles au début du Tertiaire.











     
     

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