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La Mante Religieuse
22/01/2010 17:33
La mante religieuse (Mantis religiosa) est une espèce d'insecte de la famille des Mantidae. C'est la seule espèce du genre Mantis actuellement acceptée. Elle appartient à l'ordre des Mantoptères, ordre d'insectes très répandu sous les tropiques, mais également bien représenté en zone méditerranéenne. Elle est parfois classée dans l'ordre des Dictyoptères, avec les Blattes et les Termites. On l'appelle « religieuse » en raison de ses pattes antérieures qu’elle replie comme pour prier (quand elle est à l’affût d’une proie). L'appellation provençale de "Prie Dieu" est également utilisée.
La mante religieuse est un insecte diurne de 6 à 8 centimètres de long. Les deux sexes sont aptes au vol ; néanmoins, la femelle alourdie à l'approche de la ponte ne peut se déplacer que grâce à ses pattes postérieures qualifiées de déambulatoires. Le mâle est plus petit que la femelle de 2 ou 3 centimètres mais leur caractère très fluet donne souvent l'impression d'une disparité allant du simple au double. Ses antennes sont plus longues, son abdomen est plus fin, et on compte 8 sternites pour le mâle par contre 6 pour la femelle. L'extrémité de l'abdomen est différente car, si le mâle porte deux cerques comme la femelle, on observe, entre ceux-ci, deux styles et l'absence d'oviscape. Ses pattes avant, appelées « ravisseuses », portent des piques et sont capables de se replier et se détendre vivement. Elles servent à attraper les proies parfois volumineuses ou à accrocher la végétation afin de se hisser. Un névroptère, insecte volant aux ailes transparentes, Mantispa styriaca, possède les mêmes pattes avant que la mante. Il est plus petit. De même, un crustacé porte le nom de « crevette-mante » en raison de sa ressemblance morphologique (forme des pinces). Sur la face intérieure des pattes avant, des taches rappellent des yeux. Elle les montre aux agresseurs en écartant ses pattes, quand elle veut effrayer ceux-ci. Dans le même temps, la mante est susceptible d'écarter les ailes plus ou moins largement, et parfois d'aboutir à la position dite "spectrale" avec les ailes dressées et étalées en éventail face à l'adversaire. N'étant pas venimeuse, elle est inoffensive pour les humains ; néanmoins, ses piques peuvent parfois griffer les peaux fragiles. Ses yeux protubérants et très écartés lui donnent une excellente vision en relief. Contrairement aux autres insectes, la mante peut faire pivoter sa tête à 180 degrés, ce qui lui permet de suivre les déplacements de ses proies sans bouger le corps. Elle possède deux yeux composés (ou à facettes) constitués d'ommatidies et trois ocelles (yeux simples) entre les antennes. Sur ces dernières siège le sens auditif ; des sensilles spécialisées, en l'occurrence mécano-réceptrices, captent les vibrations de l'air produites par le vol d'un insecte. Ces sensilles, dites filiformes, sont d'ailleurs connues chez d'autres Orthoptères. On trouve des individus bruns ou verts dans les mêmes lieux. Par leur homochromie, elles peuvent aisément passer inaperçues dans leur milieu ; néanmoins, la concordance avec le substrat semble plus fortuite que délibérée. Ces caractéristiques font de cet insecte un spécialiste de la chasse à l'affût. La mante religieuse ne vit qu'un été et ne vole pas très bien : ni très vite, ni très loin. Elle manque d'aérodynamisme et de puissance dans les ailes. Son thorax est frêle mais ses pattes et ses pinces puissantes. Elle n'acquiert ses ailes définitives que lors de la dernière mue, mais ne se lance jamais dans de longues migrations. Attirée par la lumière, elle chasse parfois les papillons de nuit jusque dans les maisons. Parfois appelée « le tigre de l'herbe » en raison de ses mœurs voraces, la mante religieuse se nourrit d'animaux vivants qu'elle attrape avec ses pattes avant et immobilise en dévorant ses ganglions cervicaux puis le reste du corps jusqu'à l'extrémité de l'abdomen. Elle laisse les parties trop dures comme certaines ailes ou pattes. Ses pièces buccales sont de type broyeur, ce qui lui permet de manger très facilement des proies parfois aussi grosses qu’elle. Ses proies sont généralement d'autres insectes comme les criquets, sauterelles, papillons, abeilles… En Europe, la mante religieuse devenue adulte s'accouple d'août à octobre. Le mâle, comme tout animal s'approchant d'une mante, se fait parfois dévorer pendant ou après la copulation. Plusieurs accouplements peuvent avoir lieu, mais un seul est nécessaire pour la fécondation. Même après avoir eu la tête coupée, le mâle continue à copuler et envoyer des spermatozoïdes. Contrairement à une idée reçue, le cannibalisme lors de l'accouplement n'est cependant pas essentiel pour que la femelle dispose des ressources protéïques nécessaires pour porter les œufs ; reste qu'il est quasi systématique en vivarium. Certains y voient une forme de cannibalisme tandis que d'autres préfèrent y voir une forme d'abnégation. En septembre, octobre ou novembre, la femelle pond 200 à 300 œufs. Elle dépose une soie blanche, proche de la mousse de polyuréthane, sur un support comme une tige forte, une pierre ou un mur. Émise sous une forme blanche et crémeuse, cette soie est brassée et agencée par les valves génitales et prend la forme d'une structure en lamelles. Une fois durcie et brunie par oxydation, elle protège les œufs jusqu'au printemps. Cette structure s'appelle l'oothèque. Plusieurs oothèques peuvent être déposées par la même femelle et parfois une seconde ponte peut suivre, relativement rapidement, mais les oothèques bien conformées et "garnies", sont en principe peu fréquentes. En captivité, une femelle non fécondée peut déposer une (ou plusieurs) oothèque(s) stérile(s). Les œufs sont jaunes, très allongés, et régulièrement disposés au fur et à mesure de l'élaboration de l'oothèque. Ils n'occupent que la partie centrale, et sont logés dans des cellules très étroitement accolées qui forment une sorte de noyau dense et résistant. Le reste de l'oothèque est essentiellement lamellaire, très aéré, nettement moins rigide. Au printemps (mai, juin) une centaine de larves émergent de l'oothèque. Chacune d'entre elles est confinée dans une très fine membrane, et après s'en être libérée (opération considérée comme une première mue), elle ressemblera en tous points à l'adulte. Celles-ci sont par ailleurs des proies faciles. Une araignée, des fourmis, des lézards ou même des oiseaux peuvent ainsi attaquer les nouveau-nés dès l'éclosion.. Après six métamorphoses successives, l'insecte adulte porte des ailes, absentes jusque-là et la femelle est fécondable. Primitivement originaire d'Afrique, la mante religieuse s'est répandue sur toute la zone méditerranéenne et de grands territoires de l'Asie à l'est jusqu'au Japon. Ses stations les plus nordiques semblent se situer à l'est du mont Oural. Parallèlement en Afrique, elle s'est déplacée jusqu'au Cap de Bonne-Espérance. Elle est considérée comme espèce invasive en Amérique du Nord depuis le début du XXe siècle et est présente de l'est de la rivière du Mississippi jusqu'au Nord-ouest de la côte Pacifique. Elle y est d'ailleurs nommée European mantis. Il semble qu'elle soit absente d'Amérique du Sud et d'Australie. Cet insecte est protégé en Île-de-France. En Allemagne, elle est classée dans la « liste rouge des orthoptères » (Rote liste) dans la catégorie 3 (vulnérable).
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La Salamandre
22/01/2010 17:15
En zoologie, le nom vernaculaire Salamandre désigne plusieurs espèces d'amphibiens urodèles (Urodela, syn. Caudata), dont la plus connue est la salamandre commune (Salamandra salamandra), rencontrée un peu partout en Europe. Elles mesurent pour la plupart dans les 25 cm, mais les espèces du genre Andrias peuvent atteindre les 2 mètres de longueur.
Liste des Salamandres:
La salamandre noire ou salamandre alpestre. La salamandre blanche ou salamandre des grottes. La Salamandre terrestre (Salamandra salamandra), également appelée Salamandre commune ou Salamandre de feu. La Salamandre de Corse. La Salamandre foncée. La Salamandre géante du Japon: Cette espèce de salamandre est l'une des plus imposante au monde. Ses représentants peuvent peser 25 kg et atteindre une longueur de 1,9 m. La vue de cette espèce est faible. L'absence de prédateur naturel permet à certains individus de vivre plus de 80 ans. La Salamandre de Lanza. La Salamandre à longue queue. La Salamandre à longs doigts. La salamandre marbrée. La Salamandre maculée. La Salamandre à nez court. La Salamandre à points bleus. La Salamandre rayée de l'Est. La Salamandre à quatre doigts. La Salamandre rouge ou Salamandre rousse. La Salamandre tigrée.
La Salamandre une légende:
La salamandre, baffie ou lebraude est un reptile légendaire qui était réputé vivre dans le feu et s'y baigner, et ne mourir que lorsque celui-ci s'éteignait. Mentionnée pour la première fois par Pline l'Ancien, la salamandre devint une créature importante des bestiaires médiévaux ainsi qu'un symbole alchimique et héraldique auquel une profonde symbolique est attachée. Ainsi, Paracelse en faisait l'esprit élémentaire du feu, sous l'apparence d'une belle jeune femme vivant dans les brasiers. D'autres légendes plus tardives en font un animal extrêmement venimeux, capable d'empoisonner l'eau des puits et les fruits des arbres par sa seule présence.
La Salamandre de la Préhistoire:
Une salamandre géante vient d’être retrouvée dans un tiroir du Muséum national d’histoire naturelle. L’animal, vieux de 200 millions d’années, y reposait depuis plus de 30 ans. C’est un fragment de mâchoire fossilisée d’une dizaine de centimètres. Retrouvée en 1970 au Lesotho, en Afrique australe, le fossile avait été mal identifié. C’est en comparant le fragment avec un fossile complet découvert en Australie que Jean-Sébastien Steyer a pu reconstituer cette salamandre cauchemardesque. Cet amphibien était un superprédateur de 7 m de long qui hantait les marais du jurassique.
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Le Mouton
21/01/2010 20:05
Le mouton (Ovis aries) est un mammifère domestique herbivore de la famille des bovidés, de la sous-famille des Caprinés et du genre Ovis. L'homme élève le mouton pour sa viande, son lait, sa laine et sa peau avec laquelle on prépare un cuir appelé « basane ». C'est un mammifère ruminant qui est présent aujourd'hui surtout sous sa forme domestiquée, bien que six espèces sauvages existent toujours. À l'instar de tous les ruminants, les moutons sont des ongulés marchant sur deux (un nombre pair) doigts (Cetartiodactyla). Ils descendent très probablement d'un mélange de sous-espèces de l'espèce de mouflon sauvage (Ovis gmelini ou Ovis orientalis) la plus occidentale, à 54 chromosomes, originaire du Moyen-Orient. C'est l'un des premiers animaux à avoir été domestiqué et il est surtout apprécié pour sa laine et sa viande. La laine de mouton est le poil animal le plus utilisé et est généralement récoltée par une coupe avec des cisailles (la tonte). Les moutons sont élevés dans le monde entier et ont joué un rôle central dans de nombreuses civilisations. À l'heure actuelle, l'Australie, la Nouvelle-Zélande, la Patagonie et le Royaume-Uni sont les principales régions consacrées à cet élevage. Animal clé dans l'histoire de l'agriculture, le mouton a profondément marqué la culture humaine. Les moutons sont souvent associés aux scènes champêtres. Le mouton figure dans de nombreuses légendes, comme la Toison d'Or et dans les grandes religions, en particulier les religions abrahamiques. Dans certains rites, les moutons sont utilisés comme animaux de sacrifice (notamment chez les Musulmans lors de l'Aïd el-Kebir). Les moutons sont des ruminants relativement petits, le plus souvent avec des cornes situées sur le côté de la tête et des poils bouclés appelés laine. Les moutons domestiques se distinguent de leurs cousins sauvages et de leurs ancêtres sur plusieurs points, après être devenus des animaux largement néoténiques sous l'influence de l'homme. Quelques races primitives de moutons conservent quelques caractéristiques de leurs cousins sauvages, telles que la queue courte. En fonction de la race, l'espèce ovine domestique peut ne pas avoir de cornes du tout, des cornes chez les deux sexes (comme chez les moutons sauvages), ou chez les mâles seulement. La plupart des races à cornes en ont une seule paire. Un autre trait unique aux ovins est la grande variation de couleur de leur laine. Les moutons sauvages ont pour la plupart des teintes brunes. Les moutons domestiques vont du blanc au chocolat noir et peuvent même être tachetés ou pies. La sélection pour une laine blanche a commencé très tôt au début de la domestication des moutons, et la laine blanche est devenue un trait dominant qui s'est rapidement répandu. Toutefois, les moutons de couleur apparaissent à nouveau dans de nombreuses races modernes, et peuvent même apparaître comme un trait récessif chez les troupeaux de moutons blancs Alors que les grands marchés commerciaux souhaitent avoir de la laine blanche, il existe un créneau pour les laines de couleur, surtout dans le filage à la main. En fonction de la race, les moutons montrent une variation importante de taille et de poids. Leur vitesse de croissance et de prise de poids est un trait héréditaire qui est souvent sélectionné dans les nouvelles races de moutons.Ils mesurent entre 1 m et 1,5 m de long, queue comprise. Les brebis pèsent généralement entre 45 et 100 kg alors que les béliers pèsent entre 45 et 160 kg. Les moutons ont 32 dents. Comme pour les autres ruminants, les huit incisives sont portées par la mâchoire inférieure qui viennent s'appuyer sur un bourrelet édenté porté par la mâchoire supérieure et qui permet à l'animal d'arracher la végétation. Il n'y a pas de canines, mais un écart important entre les incisives et les prémolaires. Jusqu'à l'âge de quatre ans (lorsque toutes les incisives sont sorties), il est possible de connaître l'âge d'un mouton à son nombre d'incisives, une nouvelle paire d'incisives sortant chaque année.Les incisives sont perdues peu à peu lorsque l'animal vieillit, ce qui rend plus difficile son alimentation et entraîne une dégradation de sa santé et, chez la brebis, de sa productivité. C'est pour cette raison que l'état général des moutons en pâture commence à se dégrader lentement à partir de quatre ans et que l'espérance de vie moyenne d'un mouton est de 10 à 12 ans, bien que certains moutons puissent vivre 20 ans. Les moutons ont une bonne audition, et sont sensibles aux bruits artificiels. Les moutons ont des pupilles horizontales leur permettant une excellente vision périphérique. Avec un champ visuel de 270° à 320° environ, les moutons peuvent voir derrière eux sans avoir à tourner la tête. Toutefois, les moutons ont une mauvaise perception de la profondeur de champ; des ombres ou des creux dans le sol peuvent leur faire peur. En général, les moutons ont tendance à fuir l'obscurité et aller dans des endroits bien éclairés. Les moutons ont également un excellent odorat et, comme toutes les espèces de leur genre, ont des glandes odorantes juste en face des yeux et entre les doigts. Le rôle de ces glandes n'est pas connu avec précision , celles sur la tête semblent avoir un rôle d'attirance sexuelle: les glandes interdigitales peuvent également avoir un rôle dans la reproduction mais pourraient avoir d'autres utilités, telles que l'excrétion d'un ou de déchets ou servir de marqueur odorant pour aider les brebis perdues à retrouver leur troupeau. Les moutons sont des mammifères exclusivement herbivores. Comme tous les ruminants, les moutons ont un système digestif complexe composé de quatre compartiments, qui leur permettent de décomposer la cellulose des tiges, feuilles, graines et coques ingérées en acides gras volatils (acide propionique, butyrique, acétique...) et en glucides simples. Lorsque les moutons paissent, la végétation est mâchée pour former une masse appelée bol, qui, une fois avalé, passe ensuite dans la première chambre: le rumen. Le rumen a une capacité de 19 à 38 l; c'est là où fermente le bol par le biais d'une relation de symbiose avec les bactéries, les protozoaires et les levures de la flore intestinale. Le bolus est périodiquement régurgité dans la bouche pour être à nouveau mastiqué et imprégné de salive. Cette régurgitation est une adaptation permettant de faire paître les ruminants plus rapidement dans la matinée, puis de finir de mâcher et digérer leurs aliments plus tard dans la journée. Cela est bénéfique pour les moutons qui doivent paître tête baissée et sont à ce moment-là plus vulnérables aux prédateurs. Les moutons ont une activité diurne, s'alimentant de l'aube au coucher du Soleil, s'arrêtant sporadiquement de brouter pour mâcher leur bol alimentaire. Les meilleures pâtures pour les moutons ne sont pas des prairies de graminées mais des mélanges de graminées et d'autres plantes herbacées de type dicotylédones. Les types de pâtures où les moutons sont élevés varient fortement, de pâturages semés intentionnellement à leur intention à des zones naturelles parfois très pauvres. Les plantes toxiques les plus communes pour les moutons sont présentes dans la plupart du monde et comprennent (sans s'y limiter) les glands de chêne, les tomates, l'if, la rhubarbe, les pommes de terre et les rhododendrons.
Les moutons ont besoin d'une source permanente d'eau potable à leur disposition. La quantité d'eau nécessaire pour les moutons varie avec la saison et le type et la qualité des aliments consommés. Lorsque les moutons se nourrissent de grandes quantités d'herbes fraîches et en saison humide (notamment avec la rosée matinale, les moutons se nourrissant beaucoup dès l'aube), ils ont moins besoin d'eau. Lorsque les moutons sont parqués ou mangent de grandes quantités de foin sec, ils ont besoin de plus d'eau. Les moutons ont besoin d'eau propre, et peuvent refuser de boire de l'eau qui est couverte d'écumes ou d'algues. Le mouton est un des rares animaux élevés pour la viande qui n'aient jamais été élevés en stabulation.
Les moutons sont des animaux qui, lorsqu'ils peuvent se sentir menacés, ont un fort instinct grégaire et ce trait peut être considéré comme le trait comportemental fondamental de l'espèce. La hiérarchie dominante naturelle des moutons et leur inclinaison à suivre docilement un chef de file vers de nouveaux pâturages ont été certainement les facteurs essentiels qui en ont fait une des premières espèces animales domestiquées . Tous les moutons ont tendance à se tenir à proximité des autres membres du troupeau, bien que l'intensité de ce comportement varie avec les races . Les agriculteurs exploitent ce comportement pour garder les moutons ensemble sur des pâturages non clos et pour les déplacer facilement. Les bergers peuvent aussi s'aider de chiens de berger dont les capacités peuvent les aider au déplacement des troupeaux. Les moutons sont aussi très intéressés par les aliments et le fait d'être souvent nourris par l'homme fait qu'on les voit venir solliciter les gens pour avoir de la nourriture . Les éleveurs qui ont des moutons à déplacer peuvent exploiter ce comportement en marchant en tête du troupeau avec un seau de nourriture ce qui permet de les déplacer sans contrainte .
Le comportement observé pour les troupeaux de moutons ne se retrouve, en règle générale, que pour les groupes de moutons supérieurs ou égaux à quatre. En dessous de ce nombre, ils peuvent réagir différemment.Pour les ovins, le principal mécanisme de défense est tout simplement la fuite lorsqu'ils estiment qu'un danger a franchi leur distance de sécurité. Ensuite, s'ils se sentent acculés, ils peuvent charger ou ruer. Cela est particulièrement vrai pour les brebis avec des agneaux nouveau-nés.En troupeau, les moutons ont tendance à suivre un meneur qui, le plus souvent, est tout simplement la première brebis à se déplacer. Toutefois, les moutons établissent une hiérarchie physique avec des animaux à position dominante dans le groupe. Les animaux dominants ont tendance à être plus agressifs envers les autres et se nourrissent habituellement en premier dans les mangeoires . La taille des cornes, surtout pour les béliers, est un facteur important dans la hiérarchie du troupeau . Les béliers avec des cornes de tailles différentes semblent moins enclins à lutter entre eux pour établir une hiérarchie que les béliers avec des cornes de même taille . Les moutons deviennent très stressés lorsqu'ils sont séparés du reste de leur troupea u.
En dehors des maladies, la prédation est une menace pour les moutons qui diminue la rentabilité des éleveurs. Les moutons ont peu de moyens de défenses, comparés à d'autres espèces de bétail. Même s'ils survivent à une attaque, ils peuvent mourir par la suite de leurs blessures ou tout simplement de panique. Cependant, l'impact de la prédation varie considérablement selon les pays. En Afrique, en Australie, en Amérique et dans certaines régions d' Europe et d' Asie, les prédateurs posent un problème grave. Aux États-Unis, par exemple, plus du tiers des moutons décédés en 2004 sont morts par suite des prédateurs . En revanche, d'autres pays sont pratiquement dépourvus de prédateurs, en particulier des îles (Grande-Bretagne, Irlande, Islande...) connues pour un important élevage extensif des moutons . De par le monde, les canidés, y compris le chien domestique, sont les principaux responsables de la mort de moutons . D'autres animaux se nourrissent de temps en temps d'ovins. Ce sont: les félins, les ours, les oiseaux de proie, les corbeaux et les porcs sauvages . On attribue même la mort de certains moutons à des animaux aussi mystérieux que le Chupacabra, le Drekavac ou autres.Les moutons ont été parmi les premiers animaux à être domestiqués par l'homme; des sources fournissent une domestication datant d'entre neuf et onze mille ans en Mésopotamie. L'espèce a plusieurs caractéristiques, comme un manque relatif d'agressivité, une taille gérable, une maturité sexuelle précoce, un caractère sociable et des taux de reproduction élevés, qui font qu'elle est particulièrement facile à apprivoiser. Aujourd'hui, Ovis aries est une espèce entièrement domestiquée, un animal qui est largement tributaire de l'homme pour sa santé et sa survie .De petites populations sauvages de moutons existent encore mais uniquement dans des zones dépourvues de prédateurs (habituellement des îles). Les populations de moutons sauvages n'ont jamais atteints l'ampleur de celles des chevaux sauvages, des chèvres, des porcs ou de chiens.Liste des races ovines:Oulad Djelal: Algérie Sidaoun: Alégerie Carranzana: Espagne Latxa: Espagne

Xaxi Ardia: Espagne

Races Françaises:
Karakul: Ouzbékistan
Texel: Pays Bas
Mouton de Boreray: Angleterre Clun Forest: Angleterre Dorset: Angleterre Hampshire: Angleterre
LIncoln: Angleterre

Loaghtan: Angleterre

Mouton de Soay: Angleterre

Scottish Blackface: Angleterre
Shropshire: Angleterre Suffolk: Angleterre Romavov: Russie Roux de Valais: Suisse 
Mouton Sauvage:
Les mouflons sont des ovins sauvages appartenant au genre Ovis et dont dérive le mouton domestique. Ce sont des ruminants sauvages, qui appartiennent à la famille des Bovidae et à la sous-famille des Caprinae. Les différentes espèces de mouflons possèdent de grandes cornes spiralées et recourbées qui sont permanentes. Les mouflons vivent toujours dans des régions montagneuses. On en trouve en Europe ( Alpes, Pyrénées, Corse) en Amérique du Nord ( Alaska, Canada, montagnes Rocheuses, et jusqu'en Californie), au Maghreb (Maroc, Algérie), ainsi qu'en Asie sur toute la ceinture montagneuse s'étendant de l' Altaï à l' Himalaya.Le mouflon vit généralement en petit groupe familial de cinq à trente individus. Comme ces animaux vivent en altitude, ils sont très peu familiers avec l' homme et sont donc très farouches. Au point qu'en Amérique du Nord et en Asie, le mouflon est un trophée de chasse exceptionnel.Au printemps, les combats entre les mâles se font entendre à des kilomètres à la ronde : ils entrechoquent leurs cornes de manière assez spectaculaire.
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